OZO : le n°1 du kit électrique pour vélo
W.
Répondre aux nouveaux besoins tout en limitant l’empreinte carbone des produits, tel est le principe de l’économie circulaire, base de la stratégie du Groupe OZO. Fondé en 2010 par deux ingénieurs des Arts et Métiers d’Aix-en-Provence, il fut le premier à proposer une offre d’électrification des vélos et demeure leader sur le marché français. Son engagement écologique est récompensé par le label de la Fondation Solar Impulse et le label Coq Vert de BPI France.
Entretien avec Jean Pascal Plumier, président fondateur.
Quels sont les avantages de vos kits de motorisation électrique ?
Jean-Pascal Plumier : Ecologiquement, l’empreinte carbone d’un vélo que l’on électrifie est 3 fois plus faible que celle d’un vélo électrique acheté clé en main (celui-ci étant d’ailleurs souvent fabriqué à l’autre bout de la planète !). Economiquement, nos kits permettent à tout un chacun de rouler en vélo électrique en acquérant celui-ci en moyenne 2 fois moins cher qu’un vélo neuf (99 % des vélos sont compatibles). Enfin nous créons de l’emploi local puisque la transformation des vélos s’effectue en France où nous avons 300 ateliers partenaires.
Et pour les batteries ?
Jean-Pascal Plumier : Nous fabriquons nos propres batteries, mais également des batteries pour des entreprises tierces. Notre bureau d’études en R&D, composé de 7 ingénieurs, accompagne des entreprises de toutes tailles, de la start-up au grand compte de l’industrie ou de la grande distribution, dans le développement de leurs véhicules électriques (soit sur la partie motorisation, soit sur la partie batterie).
A noter que nous avons été les premiers en France à proposer des solutions de reconditionnement et réparation des batteries au lithium.
Vous avez dupliqué le principe d’électrification sur d’autres types de véhicules...
Jean-Pascal Plumier : Effectivement. Nous avons développé en 2016 des moteurs adaptés pour les chariots industriels qui diminuent la pénibilité au travail sur les grands sites industriels (de production, de logistique).
Nous avons fait de même en 2017 pour les véhicules agricoles, et en 2021 pour la branche nautisme pour du rétrofit électrique de navires de plaisance.
Quels sont vos projets ?
Jean-Pascal Plumier : Présents en France, en Belgique et dans les DOM-TOM, nous monterons en 2023 une nouvelle usine de fabrication de batteries dans l’Hexagone afin de développer notre production et proposer des services à d’autres entreprises... qui n’auront plus besoin ainsi de se fournir en Asie.
D.
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