In Arte Veritas Art galleries

Activité / Galerie d’art

 

In Arte Veritas, un rapport à l’Art décomplexé

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Steven Akkumper
posted 2 minutes ago
Before starting the company Ross worked as a designer and studio manager for a design house who boasted a number of big name clients. Ross has brought his vast experience from this role to the work he does now.
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Susan Doe
posted 2 minutes ago
If you’re a home owner looking to move on, we will come and carry out a free, no-obligation valuation on your property at a time of day that’s suitable for you. If you then make the decision to use us to market your property.
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Johnathan Doe
posted 2 minutes ago
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In Arte Veritas Art galleries

L’art est un investissement en constante évolution depuis ces 20 dernières années, et qui surperforme tous les indicateurs économiques. Stéphane Debost, pour qui la passion pour l’art remonte à l’âge de 18 ans, a choisi de s’y consacrer professionnellement il y a 10 ans, lorsqu’il a fondé sa propre galerie d’art : In Arte Veritas.
Après avoir été cadre dirigeant dans de grands groupes internationaux, il gère désormais trois galeries en France et en Espagne, totalisant 1 100m2 d’espaces d’exposition.


Depuis quand conseillez-vous les investisseurs pour leurs achats d’œuvres d’art ?
Stéphane Debost : Au départ je n’avais pas encore la visibilité ni la crédibilité nécessaire sur le marché de l’art pour le faire. Mais depuis cinq ans, j’ai établi des relations avec des artistes de haut niveau, offrant des opportunités d’investissement rentables pour mes clients. Je suis désormais en contact en parallèle avec des personnes disposant d’une capacité d’achat plus élevée, qu’elles soient passionnées par l’art ou néophytes et primo-accédants. J’ai également des contrats de conseil et d’apport d’affaires avec des sociétés de gestion de patrimoine, des clubs d’investisseurs internationaux, ou des agences immobilières de luxe. Sur les deux dernières années, j’ai conseillé et géré des achats d’art totalisant près de cinq millions d’euros. Et le nombre croissant de ces contrats d’apport d’affaires, multiplié par trois sur 2024, augure d’une forte progression.

Pourquoi les gens investissent-ils dans l’art ?
Stéphane Debost : Les raisons d’investir dans l’art sont très variées. L’art figuratif que je promeus a un pouvoir d’évocation très fort, et peut toucher les personnes qui ne s’y connaissent pas. Il n’est pas soumis à la spéculation, comme c’est parfois le cas avec l’art conceptuel. Basé sur l’offre et la demande, l’émotion y est donc primordiale. Avoir une œuvre chez soi doit vous combler, car elle vous accompagnera très longtemps.
L’achat d’œuvres d’art peut être par ailleurs très intéressant fiscalement si réalisé via une entreprise, des solutions existant également pour faciliter l’acquisition d’art auprès des professions libérales. Cela permet en outre, dans un cadre professionnel, d’apporter une autre dimension au rapport managérial avec les équipes, dans le cadre de la mise en valeur des locaux, mais aussi d’apporter aux échanges avec les clients une toute autre dimension.
Par ailleurs, lors de la revente, l’Art présente des intérêts renforcés par rapport à la fiscalité d’autres assets financiers : si vous vendez une œuvre d’art avec une plus-value, l’impôt peut être plafonné à 6,5 %. Et bien sûr, il y a aussi la rentabilité de l’investissement : les prix de certains artistes peuvent augmenter de 20, 30 voire 40 % en un an. Enfin, en fonction des pays la facilité de transmission patrimoniale est un argument fort plaidant en faveur de cet investissement.

Pourquoi un artiste spécifique voit-il sa valeur augmenter autant en seulement un an ?
Stéphane Debost : Parce que la visibilité de l’art est désormais mondiale et qu’il y a des artistes talentueux avec une expression artistique unique. Ce sont ceux que je recherche en tant que collectionneur et galeriste, ceux que je recommande pour l’investissement. Souvent autodidactes, ils défrichent le marché, leur conférant la possibilité d’une visibilité internationale par leur capacité de transcender un genre, ou de susciter une large adhésion. La demande fait alors augmenter les prix de manière exponentielle. L’investissement idéal dans l’art reste à long terme : la valorisation d’une œuvre peut être phénoménale si vous la conservez suffisamment longtemps.

En plus du long terme, que conseillez-vous aux investisseurs en art ?
Stéphane Debost : Si vous disposez, par exemple, de 50 000 euros pour investir dans l’art, il vaut mieux acheter deux œuvres de 25 000 euros plutôt que dix plus petites : à l’heure de la revente, il est plus simple de vendre une grande oeuvre. De plus, les artistes créent davantage d’œuvres petites que de grandes œuvres. Les œuvres plus grandes ou exceptionnelles sont celles dont les prix vont le plus augmenter, et qui suscitent le plus d’intérêt sur le marché, surperformant l’évolution de cote moyenne d’un artiste, et tirant cette dernière vers le haut.
Ce type d’acquisition est ainsi intrinsèquement porteur de sa propre valorisation...

Quel est le capital minimum pour investir dans l’art ?
Stéphane Debost : Si l’on considère cela comme un investissement, le budget minimum actuel serait de 5 000 euros. Après, il est évident que si vous investissez 5 000 euros, vous ne pouvez pas espérer à court terme que cette œuvre vaille un million. Si vous investissez dans des artistes émergents, il faudra attendre plus de temps pour leur valorisation. Si vous investissez cinquante mille euros par contre dans une œuvre d’un artiste déjà bien établi sur le marché de l’art, sa valorisation sera probablement plus rapide. C’est la loi du marché, mais c’est aussi quelque chose de statistique et qui a également à voir avec la psychologie de la vente. Si vous investissez plus, les chances d’un gain majoré augmentent. Les grandes œuvres faisant par ailleurs monter le niveau de prix moyen de l’artiste.

Combien d’artistes avez-vous dans votre catalogue accessibles aux investisseurs ?
Stéphane Debost : On pourrait dire que tous les artistes qui travaillent avec nous sont accessibles aux investisseurs. Nous pouvons prendre pour exemple Coderch & Malavia, duo de sculpteurs espagnols que nous représentons. Leurs œuvres ont triplé de valeur et les ventes ont été multipliées par plus de dix en 8 ans. Leurs sculptures les plus abordables sont à 7 000 euros et, en raison de leur numérotation limitée et d’une dynamique de côte croissante, nous savons qu’elles vaudront 18 000 euros dans un avenir proche : entre trois et cinq ans. Mais l’on propose aussi des œuvres d’eux à plus de 200 000€. Dans notre galerie, nous avons une trentaine d’artistes au catalogue et pour la plupart d’entre eux, vous pouvez acquérir une œuvre à partir de 5 000 euros. En sachant que dans un portefeuille d’investisseur en Art, nous conseillons souvent d’appliquer la loi de Pareto: 80% d’artistes établis, et 20% d’oeuvres d’artistes plus émergents, permettant d’avoir accès à des pépites encore sous-évaluées. En sachant que nous effectuons une analyse précise pour évaluer le potentiel de chaque artiste : visibilité internationale, présence dans les musées, etc.

En tant qu’acheteur d’art, quelles pièces se distinguent dans votre collection ?
Stéphane Debost : Ma collection est hétérogène, et couvre plusieurs siècles. J’ai coutume de dire que “L’unité naît de la diversité !”. Ainsi, j’ai dans ma chambre une lettre d’amour manuscrite de Victor Hugo, une sculpture chinoise ayant 1 380 ans, ainsi que des peintures et sculptures contemporaines. Sachant que j’ai évidemment des œuvres de quasiment tous les artistes que j’expose! Au-delà des artistes de mes galeries, j’ai également développé des contacts sur le marché de l’art à un niveau international, ce qui me permet de sourcer, pour moi ou mes clients, des œuvres très prisées par les investisseurs et pouvant recouvrer de très nombreuses périodes. Si j’ai des œuvres de Dalí, de Fragonard ou de Jacob Jordaens, qui est l’un des artistes flamands les plus célèbres du XVIIe siècle aux côtés de Rubens, une cliente m’a demandé récemment de lui trouver une œuvre de Sorolla pour laquelle elle avait un budget de 250 000€. Ce sont alors des œuvres que nous acquérons dans des maisons de vente aux enchères ou auprès de particuliers ou d’autres marchands. Cependant, plus de 90 % de l’art avec lequel on travaille, en nombre de pièces, est contemporain.

Peut-on garantir la rentabilité de l’investissement dans l’art ?
Stéphane Debost : Évidemment, non. Cependant, il est vrai qu’en connaissant le passé, vous pouvez anticiper l’avenir : il est possible de prévoir assez précisément ce qui se passera en terme de demande pour un artiste ayant déjà une carrière consolidée. Et quoique la créativité ouvre toujours de nouvelles voies, il y a des artistes et des œuvres qui transcendent les modes et sont capables de perdurer.
Aucun investissement ne peut être garanti à 100 %, et cela vaut pour tous les secteurs. Néanmoins, il existe des indicateurs et des dynamiques sur le marché de l’art que les experts peuvent prévoir dans certaines limites.

Est-il nécessaire de connaître l’art pour investir ?
Stéphane Debost : En art, il est toujours important de choisir quelque chose que vous aimez. Avec l’art figuratif, si quelque chose vous plaît, j’ai coutume de dire que vous en savez déjà assez sur l’art, car c’est là l’essentiel : l’émotion. Pour autant, si vous ne connaissez rien en art et que vous considérez son appréciation comme un investissement, il est alors nécessaire d’avoir un conseiller en art compétent.

Pourquoi êtes-vous crédible en tant qu’Art advisor ?
Stéphane Debost : Moi et mes équipes avons gagné la confiance de centaines de clients en une décennie : pour beaucoup d’entre eux, c’était la première fois qu’ils achetaient de l’art, mais la visibilité et la cote croissante des artistes dont ils ont acheté des œuvres ont renforcé la confiance qu’ils avaient en l’équipe d’In Arte Veritas, aussi ont-ils continué à investir. On a pu leur expliquer ce qui se cache derrière la magie des œuvres d’art : le travail, la technique ou le parcours de l’artiste. La stratégie de localisation de mes galeries, développant le Groupe au sein de villes de province plutôt qu’au coeur de grands hubs artistiques, où le prix du foncier et des loyers commerciaux est bien plus élevé, me permet par ailleurs de maintenir une offre tarifaire toujours attractive, quel que soit le niveau de gamme proposé. Par ailleurs, collectionneur passionné, j’ai acheté des œuvres de la majorité des artistes que je recommande : c’est une preuve d’engagement vis à vis d’eux, et cela rassure aussi mes clients. Ainsi, certains artistes ont plus que confirmé leur potentiel, et se sont révélés être de très bons investissements. Je pense notamment à Virut Panchabuse, artiste récemment exposé dans la galerie de Valence. Ses prix ont été multipliés par 3,5 en 7 ans, et les délais ont été multipliés par 5. C’est un artiste dont la demande dépasse largement sa capacité de production d’œuvres, ce qui fait augmenter sa côte.
Pour conclure, il est évident que vous devez connaître les codes du marché de l’art pour y investir judicieusement. J’ai investi deux fois dans des actions sans avoir les connaissances nécessaires, et j’ai perdu de l’argent les deux fois. Vous devez toujours comprendre le comportement d’un marché. Mais je recommande toujours et en priorité d’aimer l’œuvre que vous achetez, car vous allez vivre avec… et c’est un grand bonheur ! A noter que j’assiste aussi mes clients relativement à des œuvres d’autres galeries, les conseillant sur la rentabilité de ces acquisitions en tant qu’investissement. Mais au final, le meilleur dans l’art, c’est que vous ne pouvez jamais vous tromper en acquérant une œuvre que vous aimez personnellement, car elle peut vous accompagner une vie durant !