Guess Clinic
La technique DHI, une révolution dans la greffe de cheveux
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Le Dr Guessous, chirurgien esthétique, est un spécialiste de la greffe de cheveux depuis de nombreuses années. Il rappelle que les techniques et technologies évoluent très vite, qu’il s’agit d’une discipline à part entière et qu’il il faut donc avoir recours à un spécialiste. Il nous parle d’une technique révolutionnaire en la matière : la méthode DHI.
En plus des autres départements, la Guess Clinic a développé ces dernières années un département greffe de cheveux qui pratique la technique DHI. De quoi s’agit-il ?
Mohamed Guessous : J’ai rapidement développé ce département greffe de cheveux et de soins capillaires, la greffe de cheveux étant mon dada.
J’ai découvert, lors d’un congrès à Boston, la méthode révolutionnaire américaine DHI (Direct Hair Implantation). Son procédé permet d’implanter jusqu’à 7000 cheveux sans aucune incision et sans cicatrices. C’est une technique non-invasive où chaque follicule est extrait un par un, sans aucune douleur. Et, nouveauté, la réimplantation respecte la profondeur et la direction des cheveux implantés, ce qui n’était pas le cas jusque-là. Le résultat est naturel, homogène et la technique fonctionne tant pour les hommes que pour les femmes, puisqu’elle est adaptée à tous les types de cheveux. Mais il est clair que nos patients masculins représentent 95% des interventions.
Le DHI a été créée par un groupe médical spécialisé dans la greffe de cheveux depuis 45 ans. C’est une technique très pointue et protégée, ce qui est rare en médecine, avec des instruments spécifiques brevetés.
Cette méthode d’implantation est pratiquée par des spécialistes étrangers, formés exclusivement par l’académie de DHI, présente dans de nombreux pays étrangers (Royaume-Uni, Etats-Unis, Grèce…).
Ils sont venus à la Guess Clinic et nous avons obtenu l’accréditation DHI, technique aujourd’hui leader mondiale de la restauration capillaire.
Quel est l’avantage par rapport à la technique classique connue sous le nom de FUE ?
Mohamed Guessous : La FUE (Folliculaire Unit Extraction) est la technique qui a remplacé la méthode aux bandelettes FUT (Follicular Unit Transplan-tation). Cette dernière nécessitait une découpe d’une bande de cuir chevelu à l’arrière du crane qui laissait des cicatrices.
La FUE, sans cicatrice, s’est ensuite généralisée. C’est celle dont on voit souvent les publicités notamment sur Internet avec le avant et le après.
Cette technique consiste à prélever une à une les unités folliculaires à l’aide d’un minuscule bistouri. Cette méthode permet d’éviter les cicatrices sur la zone donneuse, mais reste limitée. L’inconvénient est le risque important d’abîmer les racines lors du prélèvement. Si la FUE a amélioré la partie prélèvement, elle ne prend pas en compte le contrôle d’angle, de direction et de profondeur de l’implantation, laissant bien souvent des résultats mitigés et peu naturels. Elle reste toutefois plus performante que la précédente.
Quant à la méthode DHI, elle consiste à prélever les greffons dans la zone de la couronne, génétiquement toujours bien fournie, pour les réimplanter un par un dans les zones dégarnies à l’aide d’un implanteur d’une extrême précision qui respecte l’angle, la direction et la profondeur. Elle ne provoque ni trace, ni cicatrice derrière le crâne. La repousse des cheveux est rapidement constatée dans leur nouvel emplacement en reprenant un cycle de vie normal.
C’est actuellement la technique la plus accomplie, la plus moderne et la plus efficace en matière de greffe capillaire. Elle offre une solution globale. En partant d’un problème de simple chute de cheveux débutante à une calvitie très avancée. Et nous sommes en mesure à la Guess Clinic Hair d’associer à une trans-plantation de cheveux d’autres méthodes médicales telles que l’injection de plasma riche en plaquettes (PRP), la luminothérapie (LED), la dermo-pigmentation...
Le taux de réussite de la technique DHI est important, proche du 100%. Pourquoi ?
Mohamed Guessous : Les résultats sont spectaculaires, mais il faut préciser que, bien sûr, le même résultat ne peut pas être obtenu chez un homme de 30 ans et chez un homme de 70 ans. Ils n’ont pas la même vascularisation, le même état de santé. La qualité du cheveu entre en ligne de compte.
Mais l’intérêt de s’adresser à des spécialistes de la greffe capillaire est qu’ils savent distinguer dans la zone donneuse les cheveux dont la chute est génétiquement programmée, et qui donc tomberont une fois réimplantés, des autres.
Et puis, chaque année, nous assistons à 2 séminaires DHI afin de faire le point sur les dernières recommandations. La façon de faire est magistrale !
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