Dr Fahd Benslimane, au service du beau
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Il dit de lui qu’il est un « éternel apprenti ». Une chose est sûre, cette soif d’apprendre, comme son besoin d’excellence, sont inscrites dans son ADN. Sans doute est-ce l’une des raisons expliquant que ce chirurgien plasticien soit aujourd’hui au sommet de son art.
Qu’est-ce que la beauté ? A cette question, le dictionnaire répond « Attribut de ce qui est perçu comme parfaitement conforme aux critères esthétiques, suscitant une vive émotion sensorielle, intellectuelle ou spirituelle ». « Cette définition n’est tout simplement pas juste car elle décrit l’émotion ressentie en présence du beau. A aucun moment elle ne définit la beauté », estime le Dr Benslimane. L’homme connaît bien le sujet. La beauté est naturellement au centre de sa vie, il en a fait son métier. « Je n’ai pris connaissance de la définition de la beauté que suite à une démarche personnelle, bien après ma formation. Je me rappelle avoir été littéralement choqué à la lecture de la définition donnée par le dictionnaire ! Surtout par le fait de n’avoir reçu aucun enseignement sur la discipline qui est au coeur de ma spécialité : la beauté. C’est comme un architecte qui n’étudierait pas les édifices iconiques. »
A Rabat et au-delà
Ce natif de Rabat est un pur produit de l’école publique marocaine. Interne du CHU et docteur de la faculté de médecine de Rabat, il devient quelques années plus tard professeur assistant en chirurgie générale. Il commence sa formation de chirurgie plastique au CHU de Bordeaux puis s’envole pour Rio de Janeiro, envoyé par le roi Hassan II pour se former aux côtés du Brésilien Ivo Pitanguy, un maître en la matière. Il complète ce parcours à Chicago pour se perfectionner en oculoplastie, la chirurgie plastique du contour de l’oeil. De retour au Maroc, il ouvre sa propre clinique en 1994.
Les règles de la discipline révolutionnées
Une de ses particularités ? Il n’hésite jamais à bousculer les idées établies. Un exemple ? « Le nombre d’or ou proportions divines, utilisé pour définir la beauté selon des critères mathématiques n’a en fait aucune base. Les Vers d’Or attribués à Pythagore sont apocryphes puisque ce dernier n’a laissé aucun écrit. En fait, nous ne sommes même pas sûrs que Pythagore pratiquait la géométrie. »
Retour aux fondamentaux : Les concepts artistiques de beauté
En médecine, l’ensemble des spécialités se basent sur une norme ou référence définie comme objectif ultime à atteindre. Cette référence n’existe pas en esthétique. « Pour la beauté, la référence ne peut être ‘fixée’ sur un nombre ou une proportion prétendument magique : Le Phi = 1,618. La beauté est trop vaste pour être restreinte dans un chiffre, aussi doré soit-il. » Nous sommes loin de la mode des réseaux sociaux qui tendent à uniformiser les corps et le visage. Plutôt que de se baser sur un « idéal de beauté », le Dr Benslimane réexamine les valeurs de référence des autres spécialités médicales et constate qu’elles ne correspondent pas à une valeur fixe. « Toute température comprise entre 35,7 et 37,3 °C chez l’homme est considérée comme normale. De même, le coeur d’un adulte bat généralement entre 60 et 100 fois par minute. La norme n’est pas une valeur fixe, c’est plutôt une gamme, le “range” des anglosaxons. »
(A) Les courbes des jambes de l’Homme de Vitruve montrent une symétrie parfaite entre l’aspect médial et latéral des jambes. Une telle forme n’existe ni sur les jambes de modèles contemporains (B), ni sur l’homme idéalisé des sculptures Grecques, donc antérieures à l’époque de Leonard de Vinci (C).
Le Dr Benslimane étudie ensuite les neurosciences et apprend qu’en termes de perception visuelle, la beauté est une moyenne statistique, elle n’est pas fixe comme prétendu par les adeptes du chiffre d’or. Il se lance alors dans l’observation méticuleuse des jambes les plus attractives, de mannequins, de sportifs… pour en extraire des dénominateurs communs. Il mène ainsi une réflexion sur la rectitude de la jambe et note que tous les mannequins, notamment celles qui publicisent les collants, ont des jambes droites, en parfaite continuité avec les cuisses. « Dès que la colonne de la jambe s’écarte de l’axe droit, elle dévie de notre perception de la beauté ». Il développe alors une technique pour sculpter les jambes arquées et leur rendre la rectitude idéalisée. Il analyse également la distribution des volumes et note des différences avec les jambes de l’Homme de Vitruve utilisées en chirurgie esthétique, comme modèle. « L’Homme de Vitruve de Leonard de Vinci, qui respecte à la perfection les proportions du nombre d’or, est encore pris en exemple par certains chirurgiens », s’étonne-t-il. « Il suffit d’examiner les jambes de L’Homme de Vitruve pour réaliser que cette forme n’existe ni chez l’homme contemporain, ni sur l’homme idéalisé des sculptures Grecques, donc antérieures à l’époque de Leonard de Vinci », conclut-il dans une étude scientifique publiée en 2012. The Benslimane’s Artistic Model for Leg Beauty. Aesthetic Plast Surg. 2012.
Aujourd’hui, ses études ont une application directe pour opérer ses patients. Des travaux à la croisée de plusieurs disciplines. « L’innovation naît souvent de l’agrégation de différentes disciplines : conjuguer la médecine à l’art et aux neurosciences a été crucial pour mon développement personnel et professionnel », dit-il. Il développe ainsi une nouvelle discipline, « l’analyse artistique du visage et de la silhouette ». Ce qui permet un diagnostic précis de l’apparence et par-delà, décider d’un traitement ou pas pour améliorer l’apparence objectivement tout en évitant le fake.
« T’as de beaux yeux, tu sais »
La beauté du regard est un des domaines d’expertise du praticien marocain. Là encore, il a su se démarquer par une technique innovante. « Durant ma formation, on m’a appris à focaliser sur les détails comme le font les patients : les poches et les rides des paupières inférieures, le soi-disant excès de peau et la boule de graisse des paupières supérieures. Cette perception du vieillissement autour de l’oeil est erronée ». Le Dr Benslimane décide d’examiner le regard des femmes considérées comme belles. C’est une étude gigantesque qui mène le chirurgien à étudier l’ensemble des regards représentés dans les oeuvres artistiques depuis l’Antiquité. Il cherche le dénominateur commun entre les beautés historiques, illustrées dans les tableaux des grands maîtres et la beauté contemporaine des modèles depuis l’avènement de la photographie. Il développe le Frame concept et la technique chirurgicale qui permet d’avoir un beau regard. « Développer des concepts de beauté sans les traduire en technique ne serait que pure philosophie. Il faut une application directe », affirme-t-il. Sa publication de 2009 révolutionne les techniques traditionnelles en chirurgie plastique. (Benslimane F (2009) Peri orbital rejuvenation: the frame concept. In: Coleman SR, Mazzola RF (eds) Fat grafting: from filling to regeneration. QMP, St Louis) The Benslimane’s artistic model for females’ gaze beauty: an original assessment tool. Aesth Plast Surg. 2017.
L’intelligence artificielle au service de la beauté
Le Dr Benslimane s’intéresse aux visages soi-disant « parfaits » générés par l’intelligence artificielle et constate qu’ils ne sont pas naturels : « un visage complètement lisse est systématiquement perçu comme fake. Que l’on soit homme ou femme, nos visages présentent certaines lignes ou plis qui marquent des différences de reliefs. Après un travail d’identification de ces plis, je les ai nommés « BIL », acronyme de Basic Identifying Landmarks. Ces points de repère d’identification de base sont présents sur l’ensemble des visages, y compris sur les peintures illustrant les beautés historiques », conclut-il. Son expertise lui vaut d’être invité par l'American Society of Aesthetic Plastic Surgery - ASAPS pour commenter les articles scientifiques de ses pairs à la lumière des résultats et conclusions de ses recherches en neurosciences. Benslimane F. Commentary on: A Crowdsourced Evaluation of Facial Averageness and Attractiveness. Aesthet Surg J. 2023 Jan 9; 43(1):NP12-NP18.
Ses travaux scientifiques lui valent d’être sollicité par une société à Sunnyvale de la Silicon Valley pour participer à un double projet :
1) Le développement d’un spectrum morphographique multidimensionnel qui analyse l’écart existant entre la morphologie d’un patient donné et celle de la représentation centrale d’un idéal de même ethnie. 2) Le prototypage d’un outils robotisé permettant l’intervention sur le visage d’un patient tout en respectant ses Basic Identifying Landmarks pour une amélioration objective de son apparence.
Une superbe clinique, écrin pour les patient(e)s
En 2022, la Clinique Benslimane a eu droit à des travaux d’extension et devient Face & Body Clinic. Les patients y trouvent des soins de très haute qualité, et des équipements de sécurité de pointe. « Tout au long des 30 années, nous avons développé les plus hauts standards de sécurité. C’est ce qui nous a valu d’avoir zéro complication vitale ou grave en trois décennies ». En parallèle, une attention toute particulière est apportée à la qualité de la relation patient : ce qui distingue le Dr Benslimane de la chirurgie esthétique de masse. « La base reste la créativité, et le talent du chirurgien. Avec peu d’instruments, on peut obtenir 98% des résultats. L’essentiel réside dans la vision ». D’ailleurs, il n’y a qu’à regarder les photos avant-après qu’il prend de ses patients pour constater à quel point ce résultat est bluffant.
D.
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