Smäk, une agence qui a du goût
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Elle travaille dans l’univers enchanteur de la gastronomie. Corine Keiflin est directrice artistique, et créatrice de l’agence de communication visuelle Smäk. Rencontre.
Quand vous avez créé Smäk en 2014, vous étiez précurseurs. Si aujourd’hui de nombreuses agences communiquent autour de la Food, ce n’était pas du tout le cas à l’époque. Pourquoi ce choix ?
Corine Keiflin : J’avais fait des études en architecture d’intérieur et communication visuelle. Une fois diplômée, j’ai été graphiste. J’ai été gérante d’une agence de communication globale de 2007 à 2013. Puis, j’ai voulu créer une agence de communication visuelle dans la gastronomie (même si ce marché de niche était un risque à l’époque), car c’est un monde passionnant et de passionnés autant que de créatifs. Le nom de l’agence a été vite trouvé : Smäk veut dire « goût » en néerlandais.
Vos clients sont des restaurateurs, hôteliers, producteurs, artisans du goût… Quelles missions leur proposez-vous ?
Corine Keiflin : Notre cœur de métier, c’est l’identité visuelle. Nous réalisons une communication à 360°, de la création du logo au packaging et à la communication digitale, jusqu’à la décoration. Créer une identité visuelle, c’est aujourd’hui primordial pour nos clients. Cela permet de véhiculer un message et des valeurs ainsi qu’une cohérence. L’identité visuelle, c’est la première chose que l’on voit, c’est ce qui va aider le consommateur à franchir le pas. Nous donnons de la forme au fond.
Vous avez aujourd’hui une équipe de 7 personnes, toutes issues soit du monde digital, soit du graphisme. Quelles valeurs partagez-vous ?
Corine Keiflin : La créativité et l’ouverture d’esprit, assurément, mais aussi la proximité. Nous sommes en relation directe avec nos clients, nous les suivons depuis plusieurs années. C’est un échange perpétuel, nous grandissons ensemble. Cela nous permet de nous adapter à leurs besoins.
Etre une femme entrepreneure, est-ce que cela change quelque chose ?
Corine Keiflin : Les femmes font peut-être preuve de plus de sensibilité. Je suis convaincue qu’il est aujourd’hui plus facile de créer une société pour une femme que ça ne l’était il y a dix ans. Les choses évoluent dans le bon sens.
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