Malgré l’incertitude de l’évolution du marché immobilier, le Groupe Cherpantier maintient ses acquisitions et son développement en achetant des ensembles immobiliers sur des emplacements très privilégiés dans Paris.
« Nos acquisitions demeurent rapides, fluides, sans aucune condition de financement » souligne Adam Cherpantier, son Directeur Général.

Quelle est l’historique du Groupe ?
Adam Cherpantier : L’activité immobilière a été lancée en 1973 par mon grand-père Philippe Cherpantier, lequel s’est rapidement positionné sur l’acquisition et la réhabilitation d’immeubles en pleine propriété. Il fut parmi les premiers investisseurs a réaliser ce genre d’opérations. Mon père Cédric a repris les activités au début des années 90, et j’exerce depuis 2016 les fonctions de Directeur Général du Groupe.
Nous travaillons essentiellement sur Paris et sa proche couronne mais nous réalisons des opérations sur tout le territoire national.

Votre force réside avant tout dans votre réactivité...
Adam Cherpantier : Assurément. Par rapport à nos concurrents, notre connaissance parfaite du marché de l’immobilier parisien (nous avons réalisé l’acquisition de plus de 250 immeubles à Paris) nous rend aptes à nous positionner en à peine quelques heures sur l’achat d’un immeuble, avec une offre ferme et sans condition suspensive.
Notre valeur ajoutée provient de notre capacité à nous positionner lors des configurations à très faible rapport locatif (immeubles mal gérés, mal entretenus, loyers non revalorisés depuis près de 40 ans voire non payés...), avec souvent des travaux a réaliser. Nous sommes aptes a prendre ce risque et mener à bien nos opérations de création de valeur.

Qui dit réhabilitation dit également efficacité énergétique...
Adam Cherpantier : Nous sommes en effet très investis dans la restructuration du patrimoine parisien.
Mais, au-delà de l’amélioration esthétique, nous sommes également très engagés, de même que nos principaux partenaires bancaires, dans la transition énergétique.
Pour cette raison, nous sommes à la recherche d’opportunités présentant un état de vétusté avancée afin de les restructurer en optimisant au mieux les déperditions énergétiques.

Dans le contexte actuel de crise immobilière, quels sont vos axes de développement ?
Adam Cherpantier : Nous anticipons une correction du marché de 20 à 25 % sur les prochaines années avant que le volume des ventes reparte à la normale. Afin d’être préservés par le retournement du marché et les complications actuelles liées à l’accès à l’emprunt, nous nous recentrons sur l’ultra-luxe, nous croyons plus que jamais à la résilience du marché haut-de-gamme parisien.