« Il n’y a pas de problèmes ; il n’y a que des solutions. » Cette phrase de l’écrivain André Gide pourrait avoir été imaginée pour Anne-Sophie Jacob, tant la consultante maîtrise l’art de la relation clients. Une expertise qu’elle met au service de nombreuses entreprises.

Entretien.

D’où vient cette passion pour le service client ?
Anne-Sophie Jacob : Sans doute de l’aspect éclectique du métier. Il faut être tout à la fois un peu pompier, prof de yoga, médiateur et psychologue. Il est tout autant essentiel de bien connaître plusieurs domaines. Mais ce que j’aime par-dessus tout dans le service client, c’est que l’on sait qu’on va devoir gérer des problèmes, et surtout, apporter des solutions. J’ai d’abord été salariée en tant que responsable du service client dans le transport, puis dans l’industrie agroalimentaire, avant d’ouvrir ma propre société.

Le digital a complètement bouleversé l’univers du service client. Comment percevez-vous cette évolution, que vous vivez de l’intérieur ?
Anne-Sophie Jacob : Aujourd’hui, Internet a habitué les gens à avoir des réponses ultra rapides à leurs questions. Face à un service client, c’est cette même qualité de service qui est attendue. Beaucoup d’entreprises n’arrivent pas à relever ce défi, il y a un décalage entre les attentes des clients et le retour qu’ils ont. C’est ce qui m’a donné envie d’ouvrir ma propre structure, il y a un an.

Quels services apportez-vous aux entreprises qui font appel à vous ?
Anne-Sophie Jacob : Je les aide à améliorer leurs relations clients. Car le service client, c’est un pilier de l’entreprise. Il est bon de se rappeler que sans clients, pas de chiffre d’affaires, ni de profits. La base, c’est de répondre à leurs attentes. Nous proposons, entre autres, de la gestion de projets, des formations de personnes travaillant au sein d’un service clients, de l’accompagnement de managers, de l’assistance opérationnelle ou du management de transition.

En parallèle, vous intervenez dans des écoles de commerce ou des IUT...
Anne-Sophie Jacob : En effet, cela me permet de transmettre ma passion pour la relation clients. Je constate que si ce métier nécessite d’être de plus en plus spécialisé, il est de plus en plus délaissé par la jeune génération. Si j’arrive à susciter quelques vocations, j’aurai réussi mon pari.