Harmonia Mobility

Activité / Services liés à l’automobile

Harmonia Mobility :

Un accompagnement 360° dans la stratégie mobilité des entreprises

Comments

Steven Akkumper
posted 2 minutes ago
Before starting the company Ross worked as a designer and studio manager for a design house who boasted a number of big name clients. Ross has brought his vast experience from this role to the work he does now.
  Reply
Susan Doe
posted 2 minutes ago
If you’re a home owner looking to move on, we will come and carry out a free, no-obligation valuation on your property at a time of day that’s suitable for you. If you then make the decision to use us to market your property.
  Reply
Johnathan Doe
posted 2 minutes ago
Whether you need to create a brand from scratch, including marketing materials and a beautiful and functional website or whether you are looking for a design.
  Reply

Post a Review

How to Use:

We will put together a detailed and specific style guide that covers all areas of your brand to ensure that anything produced in the future is on brand. If you’re a home owner looking to move on, we will come and carry out a free, no-obligation valuation on your property at a time of day that’s suitable for you. If you then make the decision to use us to market your property. Ross has over 10 years experience in the industry. He is our Creative Director, digital designer, web designer and front-end developer. He is also pretty good with a sketchbook. Before starting the company Ross worked as a designer and studio manager for a design house who boasted a number of big name clients. Ross has brought his vast experience from this role to the work he does now.

 

Harmonia Mobility

  • 245B rue de la Croix - 78670 Villennes-sur-Seine - France
  • +33 (0)1 30 82 71 31
  • ymagaut@harmoniamobility.fr
  • www.harmoniamobility.fr

Avec une expérience de 21 ans dans les services liés à l’automobile, notamment la LLD et le conseil en optimisation du coût des flottes, Yoann Magaut a créé il y a un an son cabinet de conseil totalement indépendant. « Nous aidons les entreprises à avoir une flotte plus vertueuse, plus économique, plus attractive, plus sûre, et performante dans la gestion opérationnelle », explique-t-il.

 

Comment se décline votre activité ?
Yoann Magaut : Nous accompagnons les entreprises dans leur stratégie mobilité et flotte automobile, avec des thématiques comme le verdissement de la flotte (un sujet d’actualité), ou pour mener les appels d’offres de prestataires (loueurs, constructeurs, bornes de recharge…) afin de définir de nouvelles car policies. Nous accompagnons également nos clients sur des sujets comme l’amélioration des process et la montée en compétence des équipes gestion de la flotte (par de la formation, du coaching, de l’aide à la prise en main des outils de gestion de flotte), ou encore l’amélioration du comportement du conducteur et du risque routier.
Le cabinet, comprenant 4 et bientôt 5 collaborateurs, n’a aucune dépendance avec des acteurs du marché : cela garantit que nos solutions sont totalement sur-mesure et parfaitement adaptées à nos clients.

Comment se compose votre clientèle ?
Yoann Magaut : Elle est constituée d’entreprises possédant des flottes d’au minimum 100 véhicules et jusqu’à quelques milliers. Nous travaillons par exemple avec BCA Expertise, une filiale du Groupe La Poste, SMAC, Syneha…

Quelles sont les attentes des entreprises en matière de mobilité ?
Yoann Magaut : A l’heure actuelle, elles sont clairement engagées dans un processus de verdissement de la flotte et elles ont une volonté forte d’intégrer massivement de nouvelles énergies, plus vertueuses, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, les entreprises cherchent à avoir un impact positif fort d’un point vue environnemental, social et économique, au travers d’objectifs RSE de plus en plus ambitieux. La flotte automobile est au cœur de leur stratégie RSE, au regard de son poids sur l’empreinte carbone et sur la prévention des risques.
A cela s’ajoute le contexte législatif qui impose aux entreprises privées, possédant plus de 100 véhicules dans leur flotte, d’avoir minimum, depuis janvier 2022, 10 % de véhicules à faibles émissions dans les renouvellements totaux de l’année. Nous y retrouvons aussi la mise en place des ZFE, qui vont apporter de nouvelles contraintes : par exemple, à Paris et Grand Paris, les véhicules diesel seront totalement bannis à partir de 2024. La même interdiction suivra à Grenoble en 2025, Lyon en 2026 et Strasbourg en 2028.
Enfin les TCO des véhicules propres deviennent de plus en plus attractifs, au contraire de ceux des véhicules thermiques qui augmentent.
Constate-t-on concrètement cet engouement ?
Assurément. En 2021, le marché LLD a augmenté de 114 % par rapport à l’année précédente sur les énergies hybrides rechargeables, et de 38 % pour l’électrique. Pour autant ces deux énergies représentent 15 % de la part de marché : ce n’est donc qu’un début car la marge de progression reste importante.

Quelles sont les préoccupations des entreprises sur les véhicules électriques ?
Yoann Magaut : Le processus est assez long, car elles ont des préoccupations autour de l’autonomie et de la recharge : le véhicule électrique a-t-il assez d’autonomie pour permettre à un collaborateur d’effectuer tous ses déplacements professionnels ? Ce dernier pourra-t-il recharger facilement la voiture sans contrainte ? Une réflexion de fond est nécessaire sur les véhicules à proposer et les solutions de recharge à mettre en place. L’entreprise n’a pas le droit à l’erreur, car une difficulté peut jouer sur la productivité ; sans compter que d’un point de vue RH, un collaborateur qui a une solution inadaptée va remonter sa mauvaise expérience, ce qui peut créer des freins auprès de ses collègues sur le passage à l’électrique.

Comment intervenez-vous chez Harmonia Mobility ?
Yoann Magaut : Le prérequis est de bien comprendre où en est l’entreprise, les priorités et les contraintes qu’elle peut avoir, ainsi que les objectifs qu’elle se fixe. Nous devons en avoir une vision claire sur les aspects RH, RSE, utilisateurs, achats et gestion de flotte, pour que les solutions proposées soient réalistes et parfaitement intégrables dans l’organisation globale.
Ensuite, nous analysons les usages des conducteurs afin de mesurer le potentiel d’électrification de la flotte. Nous identifions les véhicules possibles à intégrer, et les éventuelles solutions de recharge associées. La recharge est une clé de succès indispensable ; elle doit être facile pour le conducteur, et donc à privilégier sur site de l’entreprise et/ou à son domicile, en levant les freins et questions légitimes qui se posent. Le quotidien du conducteur ne doit pas être impacté : sur site, la voiture recharge pendant que le conducteur travaille. A domicile, la voiture recharge la nuit, au moment où le conducteur recharge ses propres batteries.
C’est d’autant plus important pour les conducteurs d’hybride rechargeable afin de maitriser les consommations de carburant. En effet, si un conducteur ne recharge pas suffisamment la batterie, le budget carburant , ainsi que les émissions de CO2, peuvent être multipliés par 3, par 4, par 5, voire plus, par rapport aux données fournies par les constructeurs.

Pouvez-vous nous donner un exemple concret d’une de vos interventions ?
Yoann Magaut : Nous avons pour client une entreprise qui a un parc de 800 VU, et qui cherche à répondre aux futures contraintes ZFE en en électrifiant une partie. Cela s’inscrit aussi dans ses ambitions en matière RSE, et la volonté forte de renforcer l’image de marque employeur déjà très positive.
Il faut savoir qu’intégrer des VU électriques est difficile aujourd’hui, car les offres marché sont plus limitées que les VP, et les autonomies des batteries sont restreintes. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2021, 90% des VU livrés étaient diesel et moins de 3% seulement étaient électriques.
Rappelons aussi que si les entreprises utilisent des VU, c’est parce qu’elles ont besoin de charger du matériel. Et plus vous chargez, plus lourd est le véhicule, et plus l’autonomie diminue. Le poids est l’ennemi de l’autonomie.
Notre client utilise des gros fourgons, type Peugeot Boxer ou Renault Master. Ce segment propose des gammes électriques majoritairement avec des autonomies annoncées de 130 à 160 kilomètres.
La phase d’analyse des usages a été plus complète que si nous étions sur des VP, puisqu’au-delà des trajets effectués et des solutions de recharge possibles, nous avons analysé le dimensionnement du véhicule, les aménagements installés et les matériaux transportés.
Au travers de visites sur chantiers et échanges avec les utilisateurs, nous avons réalisé que les véhicules sont rarement remplis, car les matériaux sont livrés directement sur chantier dans 95% des cas.
Nous avons donc identifié la possibilité de passer une grosse partie de la flotte sur des VU de plus petite taille, de type Renault Trafic, Citroën Jumpy, et de gérer différemment les dépannages. Cela permet de changer la perspective et les possibilités pour passer en électrique au regard des autonomies proposées sur ce segment, autour de 330 km.
Ensuite, concernant les aménagements, certains comme la galerie et l’échelle sont très peu utilisés. Pourtant, ce sont des équipements très énergivores, qui génèrent une surconsommation de carburant de 12% minimum. Nous avons donc recommandé de les retirer et proposé une alternative pour les rares besoins. Nous avons aussi pu réduire le poids de 40 à 50 kg d’autres aménagements et avons proposé d’alléger encore le VU, en supprimant du matériel présent pour le fameux « au cas où », qui ne vient jamais.
En bref, en travaillant sur le dimensionnement, sur les aménagements utiles et le matériel transporté, nous ouvrons grandement la porte à la possibilité d’intégrer des VU électriques. C’est positif d’un point de vue RSE, RH, utilisateurs, gestion et coûts.
Bien entendu, l’électrique n’est pas possible pour tous les conducteurs. Aussi nous avons également préconisé un VU bioéthanol E-85, qui permet de circuler dans les ZFE dans lesquelles le diesel sera banni.

Cette vision 360° vous permet de proposer des solutions parfaitement adaptées, sur-mesure et possibles à mettre en place. Comment sont accueillies ces propositions par les utilisateurs ?
Yoann Magaut : Déjà d’un point de vue utilisateur, la majorité des conducteurs accueille favorablement le passage sur un plus petit VU, car la conduite est plus souple, et il est plus facile de se garer et d’accéder dans les parkings. La perspective de l’électrique les séduit également parce que la conduite est plus agréable, qui plus est en boite automatique, et j’ai vu des collaborateurs aussi très impliqués et moteurs pour participer à cet effort collectif d’amélioration de l’empreinte carbone.
Vous parlez du ressenti utilisateurs, j’en profite pour dire qu’une transition énergétique réussie passe impérativement par une communication efficace. C’est essentiel afin que les conducteurs sachent comment conduire le véhicule électrique, comment gérer la recharge, comment recharger la batterie, et ainsi éviter les moments de stress. Après la mise en place d’une nouvelle car policy plus électrifiée pour un de nos clients, nous avons rédigé une nouvelle charte conducteurs et organisé une visio avec les 16 premiers conducteurs d’électrique avant leur livraison, afin de leur donner toutes les clés pour conduire en électrique.

    How to Use:

    Leader européen de la communication digitale locale, SoLocal Group réalise aujourd’hui 80% de son chiffre d’affaires (873 M€ en 2015) sur Internet. En quelques années, il est devenu un des fleurons de l’économie numérique française, entraînant 95% de ses clients dans son virage digital qui fut mené à bien par Christophe Pingard, Directeur général délégué du groupe SoLocal et de PagesJaunes.