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Activité / Biotechnologies

Greentech mise sur le végétal

Comments

Steven Akkumper
posted 2 minutes ago
Before starting the company Ross worked as a designer and studio manager for a design house who boasted a number of big name clients. Ross has brought his vast experience from this role to the work he does now.
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Susan Doe
posted 2 minutes ago
If you’re a home owner looking to move on, we will come and carry out a free, no-obligation valuation on your property at a time of day that’s suitable for you. If you then make the decision to use us to market your property.
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Johnathan Doe
posted 2 minutes ago
Whether you need to create a brand from scratch, including marketing materials and a beautiful and functional website or whether you are looking for a design.
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How to Use:

We will put together a detailed and specific style guide that covers all areas of your brand to ensure that anything produced in the future is on brand. If you’re a home owner looking to move on, we will come and carry out a free, no-obligation valuation on your property at a time of day that’s suitable for you. If you then make the decision to use us to market your property. Ross has over 10 years experience in the industry. He is our Creative Director, digital designer, web designer and front-end developer. He is also pretty good with a sketchbook. Before starting the company Ross worked as a designer and studio manager for a design house who boasted a number of big name clients. Ross has brought his vast experience from this role to the work he does now.

 

GREENTECH

  • Biopôle Clermont Limagne
    - 63 360 Saint Beauzire - France
  • +33 (0)4 73 33 99 00
  • greentech(@)greentech.fr
  • www.greentech.fr

Jean-Yves Berthon est docteur en biologie. En 1992, il décide de fonder Greentech, un groupe de sociétés en biotechnologies, qui innove dans l’utilisation de molécules d’origines exclusivement végétales. Si les implications dans la cosmétique ont permis au groupe de se développer rapidement, Greentech fournit aujourd’hui également les domaines de la pharmaceutique, de l’environnement et de l’agroalimentaire.

 

En quoi consiste exactement la biotechnologie végétale dont Greentech est le spécialiste ?
Jean-Yves Berthon : La biotechnologie est l’utilisation du vivant pour produire un bien. La biotechnologie végétale, elle, va se concentrer sur les plantes pour produire de nouveaux composés. On va en extraire des molécules qui ont des propriétés spécifiques, et lorsque ces molécules entrent en contact avec des cibles métaboliques de notre corps (ou d’un corps d’un autre être vivant) cela va produire une nouvelle activité biologique. Ainsi, chez Greentech, nous cherchons les bonnes plantes qui produisent les bonnes molécules en fonction de leur effet sur le corps, on extrait ensuite ces molécules tout en optimisant leur production par les plantes.

Vous avez choisi de produire des composés pour la cosmétique, est-ce votre seul domaine d’application ?
Jean-Yves Berthon : Absolument pas ! Au départ, nous avons surtout été contact avec l’industrie pharmaceutique. Nous avions des demandes sur des principes actifs venant de milieux naturels. Le souci avec l’industrie pharmaceutique c’est que chaque validation est très longue (cela peut aller jusqu’à 20 ans), et si nous souhaitions que l’entreprise puisse se lancer dans la production rapidement, il nous fallait trouver un autre domaine. Heureusement, nous avons reçu des contacts de la cosmétique. Il faut savoir qu’en 1992, nous étions en pleine crise de la vache folle et une prise de conscience s’est faite : on ne pouvait plus miser sur les composés d’origines animales pour fabriquer des produits. Premièrement, parce que cela entraînait des problèmes de santé évidents, et surtout parce qu’il fallait cesser de martyriser les bêtes. On nous a donc demandé de trouver des alternatives. Nous connaissions bien la biochimie et on a pu l’appliquer à l’extraction des végétaux pour l’utilisation sur des tissus cutanés. Nos ingrédients actifs ont rencontré un vrai succès rapidement.

Vous êtes aussi présents dans le domaine de l’environnement et de l’agroalimentaire, c’est le végétal au service du végétal en quelque sorte ?
Jean-Yves Berthon : Oui ! En France les autorités s’interrogent sur le taux de toxicité des produits utilisés dans l’agriculture. Mais plutôt que de regarder ce taux, les autorités devraient se consacrer à accélérer l’homologation des solutions alternatives plus naturelles. Nous avons déjà fabriqué une dizaine de biofertilisants qui couvrent toutes les sortes d’agriculture et qui offrent une vraie alternative. Certains de ces produits ont été validés en France d’autres en Allemagne et leur efficacité a largement été prouvée. Nous sommes également en train de faire valider des produits pour la phytopharmaceutique. Savez-vous que près de 15 % de la vigne en France est atteinte d’une maladie que l’on ne sait pas soigner ? Cette maladie progresse rapidement ; nous avons un composé qui pourrait traiter plus de 50 % du problème, mais les validations sont longues, elles peuvent prendre de 6 à 8 ans.

Biotechnologie végétale, marine, microbienne, présence en Allemagne, aux Etats-Unis, au Brésil, comment arrivez-vous à être sur tous les fronts ?
Jean-Yves Berthon : Nous avons progressivement racheté ou lancé des sociétés. En France tout d’abord, où nous avons pu développer de nouveaux principes actifs grâce aux algues et aux micro-algues, puis à l’étranger. C’est notamment le cas au Brésil où nous n’étions pas suffisamment présents. Nous avons donc racheté la société brésilienne MAPRIC, une filiale maintenant de GREENTECH, qui nous a permis de nous rapprocher du marché brésilien mais également de découvrir une biodiversité exceptionnelle et très intéressante pour nous.

Mais quelle est votre politique sur les questions environnementales ?
Jean-Yves Berthon : Au départ nous réalisions des cultures in-vitro que l’on mettait ensuite en serre pour enfin les planter. Mais au fil des années, cela devenait très cher en main d’œuvre. Nous avons donc décidé de mettre en culture directement les plantes qui nous intéressent. Il est important de préserver les stocks naturels sur la planète. Nous essayons aussi de respecter des normes éthiques en achetant les produits à des prix justes et en formant nos filières d’approvisionnement sur les bonnes méthodes de culture.

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