Sauver les entreprises et préserver des emplois, tel est le métier de ce cabinet de 35 ans d’existence composé de 12 associés. Tous sont des professionnels de la direction générale de sociétés ayant vécu des situations complexes.
Entretien avec Jérôme Bourgoin et Frédéric Weishaar, associés.

Quels sont vos domaines d’intervention ?
Jérôme Bourgoin : Nous intervenons pour gérer la restructuration d’entreprises en situation de défaillance ou pour améliorer la performance d’entreprises dont les résultats se dégradent fortement. L’objectif consiste à retourner la situation, pour retrouver la voie de la rentabilité et de la pérennité. Notre métier est de mettre en œuvre rapidement un plan d’actions pour sauver l’entreprise, préserver un maximum d’actifs et son intérêt social.
Nos prescripteurs peuvent être les dirigeants, les actionnaires (fonds d’investissement ou actionnaires familiaux), le CIRI, ou les banques.
Spécialistes des situations spéciales, nous accom-pagnons des sociétés dans tous les secteurs d’activité, de la start-up à l’ETI.

Avez-vous des critères de différenciation ?
Frédéric Weishaar : Assurément. Nous réalisons tout d’abord un diagnostic afin de comprendre la situation et déceler les problématiques profondes de l’entreprise. Nous ne craignons pas d’exprimer les choses clairement pour mettre en évidence les principaux problèmes et les grands leviers du retournement.
Ce diagnostic est réalisé en binôme par les associés D&I. Lorsque le plan d’actions proposé est accepté, il est présenté à toutes les parties prenantes et au corps social. Leur adhésion est une condition de succès car leur mobilisation dans le plan de transformation est primordiale. Cette phase est une des clés de la réussite du retournement ou du redressement des performances.
Pour la réalisation de la mission opérationnelle, un des associés du cabinet prend les commandes de la société, seul ou aux côtés de la direction générale, pour mettre en œuvre le plan de transformation.
La mission s’étale en moyenne sur 6 à 18 mois afin de s’assurer de la « remise sur les rails » de la société.

Quel conseil donneriez-vous aux dirigeants et actionnaires ?
Jérôme Bourgoin : De ne pas attendre d’être dans une impasse. Dès l’apparition des premiers signes de difficultés, il ne faut pas hésiter à se faire accompagner par des spécialistes des situations complexes. Le timing est vraiment important.