CNTVRS

Activité / Agence d’analyse de l’opinion et conseil en stratégie

 

Caroline Marchetti, dirigeante-fondatrice de CNTVRS :

il faut se réinventer en permanence

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W.

 

CNTVRS

  • 14 rue de Birague - 75004 Paris - France
  • +33 (0)6 86 92 69 69
  • equipe@cntvrs.com
  • www.cntvrs.com

C’est avec une approche innovante que Caroline Marchetti a fondé CNTVRS (prononcer Controverse), une agence d’analyse de l’opinion et de conseil en stratégie. Travailler sur les débats qui agitent la société et apporter sa différence dans la profession représentent ses priorités.
Entretien.

 

Quelles furent vos motivations pour fonder CNTVRS ?
Caroline Marchetti : Après des études à Sciences-Po et en Droit, j’ai travaillé toute ma vie dans le conseil et cette expérience m’a permis de forger une double conviction.
D’une part, que la science et la Data avaient leur place dans l’élaboration des stratégies de communication. Ce sont en effet de formidables outils pour obtenir une analyse fine de l’opinion. Et agir sur l’opinion, c’est précisément la matière de la communication. Aussi, en fondant CNTVRS il y a maintenant deux ans, ai-je voulu adopter une approche un peu différente en intégrant cette nouvelle dimension à notre conseil. Force est de constater que cette proposition convainc de plus en plus d’entreprises.
L’autre conviction forte qui m’a amenée à fonder CNTVRS est que l’opinion publique d’aujourd’hui forge la loi de demain. Pour décider, les politiques s’intéressent de plus en plus à ce que pensent leurs concitoyens (par exemple la loi sur la fin de vie, le respect de l’environnement, les mesures face à l’inflation...). Une précédente mission m’avait permis de développer une méthodologie d’analyse de l’opinion des Français sur l’action gouvernementale. Il m’a paru important d’élargir cette méthodologie au secteur économique. J’ai donc fondé ma société afin de proposer cette offre d’innovation aux entreprises : un conseil stratégique "augmenté" du pouvoir de la Data. Avec pour objectif que les lois de demain n’entrent pas en contradiction avec la capacité de nos clients à se développer, voire à opérer.

Vos raisons étaient également personnelles...
Caroline Marchetti : Effectivement, pour cette nouvelle étape de ma carrière, j’avais envie de travailler sur des enjeux de société, des sujets qui comptent, apporter ma différence et j’oserais dire… laisser une trace.

Qui sont vos clients ?
Caroline Marchetti : Des grands comptes naturellement, voire des gouvernements. Au-delà du gouvernement français j’ai également travaillé pour des gouvernements d’Europe de l’Est ou du Moyen Orient.

Comment définiriez-vous les enjeux de votre fonction actuelle ?
Caroline Marchetti : Le principal enjeu réside dans la nécessité de s’adapter en permanence au réel. J’ai 25 ans d’expérience dans le conseil et ce métier, le management, le recrutement… ont plus évolué en 5 ans qu’au cours des 20 années précédentes. Cela oblige à se réinventer en permanence. Pour avoir le doigt sur le pouls de l’opinion, la moyenne d’âge chez CNTVRS est de 30 ans. Il nous faut en effet comprendre la société telle qu’elle bouge aujourd’hui, et elle bouge vite !
Afin de recruter des talents sur un marché tendu, nous donnons du sens et une vraie qualité de vie à nos consultants. J’ai créé la société avec des collaborateurs de longue date et elle est gérée de façon très collective. Si nous sommes extrêmement exigeants sur le niveau de service délivré (qualité de conseil, réactivité 7 j/7 et 24 h/24, flexibilité pour s’adapter aux contraintes de nos clients…), nous avons en contrepartie institué un travail à l’engagement qui implique un partage à la fois de la valeur et de la décision. Si l’entreprise gagne, tout le monde gagne !

De quoi êtes-vous la plus fière aujourd’hui ?
Caroline Marchetti : De travailler sur les débats qui font la Une, qui agitent la société : c’est extrêmement stimulant. Également de voir les consultants grandir et s’épanouir. Nous leur offrons la possibilité de travailler sur des dossiers internationaux en tant que partenaire du groupe de conseil en Affaires Publiques Rud Pedersen. Un partenariat qui nous permet de proposer à nos clients d’étendre leurs stratégies au plan européen, maintenant y compris en Ukraine.

Avez-vous un conseil à donner aux femmes qui souhaitent se lancer en tant que chef d’entreprise ?
Caroline Marchetti : Faites-le et faites-le savoir ! Être une femme en entreprenariat n’est absolument pas un frein. Le seul plafond de verre quand on crée sa société, c’est sa propre capacité à générer de la croissance. Une grande responsabilité mais également un sentiment grisant d’absence de limites. Alors n’hésitez pas !

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