Depuis 20 ans au sein du cabinet AREVIA qu’elle a fondé, Muriel Guillet, coach certifiée, accompagne les dirigeants via le coaching, le co-développement ou les conférences.
Biologiste de formation, sa passion pour le vivant se retrouve intacte dans son métier de Coach.

Quelle est votre approche ?
Muriel Guillet : Je pratique le coaching systémique. Je m’intéresse à la dynamique des organisations, en portant une attention particulière sur l’évolution de la culture d’entreprise et l’identité du patron, notamment lors des reprises d’entreprises.

Comment intervenez-vous ?
Muriel Guillet : Lorsqu’il s’agit de transmission familiale, c’est le binôme cédant-repreneur qui est accompagné. Le cédant est souvent un pilier fort et quelques étapes sont nécessaires pour passer le flambeau à son fils ou à sa fille.
Lorsqu’il s’agit de reprise externe, le focus est placé sur le repreneur. Dans les deux cas, la personnalité du repreneur influencera grandement l’évolution de l’entreprise.

Comment le repreneur impulse-t-il le changement ?
Muriel Guillet : Il s’aligne tout d’abord à ses valeurs, développe son leadership spirituel en clarifiant le sens qu’il donne à son engagement. Il renforce ainsi sa posture face à ses collaborateurs comme à ses partenaires.
Lors des séances individuelles, il développe son ouverture d’esprit, son ouverture du cœur et sa qualité de présence. Il s’autorise l’intuition, apprend à mieux « sentir » son environnement et développe sa prise de recul pour gagner en sérénité. Il devient un leader inspirant pour ses équipes qui, confiantes, osent voir plus grand ! Les contraintes deviennent alors des challenges stimulants !

Votre baseline « la beauté en action »... ?
Muriel Guillet : Oui, la beauté est affaire de vérité et de bonté. Mon livre « Choisir la beauté » * illustre comment une entreprise devient belle grâce à l’ambition de son dirigeant !
Pour être inspirant, un leader se doit d’être authentique, lucide, sincère, reconnaître ses limites pour pouvoir accepter celles des autres et accueillir cette réalité avec empathie, sans jugement. En acceptant de déposer les masques, ces leaders osent même s’ouvrir, au sein de cercles de codéveloppement. Ces groupes, que j’anime sur Lyon et bientôt sur Bordeaux et Nantes, sont construits sur la confiance et permettent aux dirigeants d’entreprise de rompre avec la solitude, de se soutenir, grandir ensemble et surtout de faire émerger l’inédit du collectif, pour inventer de nouveaux possibles au sein de leurs organisations respectives.

* disponible sur le site internet d’Arevia.