C’est dans sa filiale normande ORIL Industrie que, depuis plus de 50 ans, le Groupe SERVIER développe et produit la quasi-totalité des principes actifs pharmaceutiques utilisés dans la fabrication de ses médicaments : 1600 tonnes sont produites annuellement pour être distribuées dans 30 pays.
Au moment où un intérêt nouveau renaît pour le médicament « made in France », les activités de Business Development d’ORIL Industrie l’amènent à conquérir de nouveaux clients dans le monde entier, comme nous l’explique son dirigeant, Gilles Belloir.

Vous représentez 10% de la chimie pharmaceutique en France. Comment évolue à présent votre activité ?
Gilles Belloir : Nous ne travaillions que pour des clients en interne avant de développer, il y a 18 mois, une offre globale, chimique et pharmaceutique, de prestation de services à des tiers.

Quels sont vos principaux points forts ?
GB : Ils résident dans l'expertise reconnue de nos 800 collaborateurs et leur implication dans cette démarche, ainsi qu'une organisation en mode projet, avec une équipe multi-métiers dédiée qui assure un reporting régulier auprès de nos clients.
Le regroupement sur notre site de la R&D et de la production nous procure une forte agilité et une grande réactivité. Ce site, aux normes BPF européennes et américaines, est équipé d’outils de haute technologie rares en Europe.

Pourquoi opter pour une production made in France ?
GB : En premier lieu parce que le groupe SERVIER attache une importance capitale à la qualité de ses produits et à la des patients. D'autre part, nous revendiquons un véritable engagement à défendre l’industrie et les emplois en France. Luttant contre le défaitisme ambiant, nous croyons en nos expertises, en nos capacités d’innovation et en notre compétitivité pour affronter la concurrence internationale que nous considérons comme stimulante. Notre démarche d’ouverture et de Business Development s’inscrit dans cette dynamique et dans notre engagement RSE.